Une balade dans Sables d’Or en rosalie tu feras, des cuisses en béton tu auras !!!
S’échauffer, se motiver et rendez-vous chez Michel à Nord Ouest, boutique que l’on repère de loin en été grâce aux tours des châteaux gonflables que l’on voit dépasser à l’horizon.
Le palais des Arcades, tout premier hôtel de Sables d’Or, dans notre dos, nous prenons notre rosalie, appelée aussi cuistax chez les Belges comme nous l’indique Michel Degrave. C’est parti en route pour le périple.
Le front de mer. Quoi de mieux que de commencer par longer cette plage de plusieurs kilomètres de long, avec vue sur l’îlot Saint-Michel. Pendant ce temps, les rires des enfants résonnent alors qu’ils s’entraînent à construire des forteresses en sable, supposées résister à la marée.
La pente descendante aidant, nous nous rendons près de l’école de voile, derrière le casino, où nous arrivons à négocier le virage grâce à l’habileté insoupçonnée de notre conductrice !
Nous prenons les allées bordées de pins, où l’on sent dans nos jambes le relief vallonné de la station, pour arriver à la lagune ou au marais, comme l’appelle les locaux.
Par le plus grand des hasards, au moment où nous nous approchons, le soleil se couche au-dessus du marais, donnant des lueurs chatoyantes aux pins qui nous entourent. Nous restons un moment à contempler ce paysage, profitant du calme de ce début de soirée.
Nous arrachant à contre-cœur à notre contemplation, nous reprenons l’allée principale pour monter sur les hauteurs de Sables d’Or vers la vallée de Diane, véritable écrin de verdure niché au cœur de la station.
Après une pause goûter fortement méritée, nous nous dirigeons vers la chapelle construite en 1956 et entamons la partie la plus difficile du parcours en avançant vers la villa de Roland Brouard, fondateur de la station. Comment ne pas être émerveillé devant une telle bâtisse au style anglo-normand qui caractérise si bien une bonne partie des villas de Sables d’Or.
Au moment où notre regard se pose sur la pente que l’on doit descendre pour retrouver l’allée principale, le doute prend place dans nos yeux, remplacé bien vite par l’adrénaline (mais après avoir évidemment vérifié que les freins fonctionnaient bien). Ainsi, nous dévalons à toute allure la rue avant de freiner brutalement en arrivant sur le front de mer. Nous nous regardons, puis les nerfs lâchant, partons dans un éclat de rire difficile à réprimer.
La parenthèse achevée, nous retournons à la boutique, satisfaites de cette expérience inédite, qui s’est avérée moins difficile que prévu !